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La Grande Vague de Kanagawa

La Grande vague de Kanagawa [ 神奈川沖浪裏- Kamiga wa oki na miura] est une pièce maîtresse de l’art de l’estampe japonaise, nommé ukiyo-e, et dans une plus large mesure, de l’art en général. Au Japon, cette oeuvre est entrée dans le capitale culturel du pays, et figure en bonne place parmi ses symboles les plus parlant.

Contrairement aux peintres occidentaux qui lui sont contemporains et qu’il a eu la chance de croiser, tel que Van Gogh, Hokusai fut célèbre et célébré pendant sa faste vie. Ainsi, de nombreuses biographies ont été réalisé de son vivant permettant au public de comprendre les perspective du maître.

La Grande Vague de Kanagawa (ou plus simplement La Grande Vague) est une peinture sur bois. Hokusai la publia dans sa série des 36 vues du Mont Fuji qu’il réalisa entre entre 1829 et 1833 . Cette série de paysages a pour but de présenter le célèbre volcan sous de multiple points de vue, en jouant sur des saisons et des conditions météorologiques différentes.

Elle constitue son travail internationalement le plus reconnu et l’une des pièces les plus célébrées de l’art japonais. C’est aussi l’une des estampes les plus reproduite, avant tout grâce à la restauration Meiji qui eu lieu en 1868. Le Japon ouvrit ses frontières, qu’il avait fermé pendant 2 siècles et demi, et de nombreuses œuvres d’art voyagèrent vers l’Europe et les Etats-Unis afin de présenter la culture japonaise. Elle influença de nombreux artistes occidentaux et les aida à mieux cerner l’art japonais, l’inverse est également valable. C’est particulièrement vrai pour les impressionnistes tel que Manet, Monet, Van Gogh et les artistes de “l’Art Nouveau” comme Toulouse-Lautrec à qui on associe une influence à Hokusai dans leur travail.

Description

Cette image est appelée un Yoko-e, une peinture de format horizontale très commune pour présenter un paysage. Sa taille originale est de 25 centimètres de hauteur et 37 centimètres de largeur. Elle présente trois éléments: une vague gigantesque menaçant des bateau provenant des côtes de la préfecture de Kanagawa (sud de la région de Kanto et faisant partie de la grande aire de Tokyo) ainsi que le Mont Fuji en retrait. L’Océan est l’élément central de la composition avec la représentation d’une vague s’élevant et dominant la scène entière avant de s’écraser.

Prémisses à la grande vague de Kanagawa.

Cette peinture sur bois ne fut pas la première du genre pour Hokusai. Les études sur son oeuvre suggèrent que des années de travail lui furent nécessaire afin d’achever cette oeuvre finale. Deux peintures antérieures ont pour sujet identique la grande vague. Un bateau se retrouve au milieu d’une tempête et une grande vague qui menace de s’effondrer sur lui.

Kanagawa-oki Honmoku no zu (1803)
Oshiokuri Hato tsusen no zu (1805)

La grande vague de Kanagawa s’inscrit dans une réflexion naturelle portant sur l’éphéméréité de toutes choses. Le Japon est un pays très conscient de la force de la terre, et des éléments. Sujet à des tremblements de terre, qui entraîne des Tsunamis, et traversé par des volcans en éveil, le Japon et les japonais établissent naturellement la verticalité des forces en présence.

Un bateau impuissant face à l’élément qui lui est proche, essayant de l’apprivoiser, pour y survivre, face au regard d’un imperturbable mont Fuji ( nommé Fuji san en japonais, approuvant sa personnification dans un culte shintoïste, propre au pays, qui l’accepte) point de repère, tour de contrôle, symbole et protecteur de la nation.

Transcription moderne

La Grande Vague de Kanagawa a été adaptée sur des supports et reproduite de nombreuses fois devenant quasiment un motif. Cela peut être sur des supports très communs comme les toiles, les t-shirts ou les éventails, dont certains apparaissent dans la boutique.

  

  

La grande vague est aussi l’objet de réinterprétation ou de colorisation nouvelle. Nous pouvons désormais la retrouver dans un nombre important de contextes différents.

 

Voir plus loin.

Le musée Hokusai Sumida.

Visiter le Sumida Hokusai Museum.

Parce que l’architecture moderne par Kazuyo Sejima vaut le coup d’œil et parce qu’un lieu dédié au plus grand maître estampe de l’histoire du Japon vaut le coup d’œil. Même si vous serez forcément déçu par l’étroitesse de l’exhibition, surtout dans une ville aussi impressionnante culturellement que Tokyo.

Adresse: Japan, 〒130-0014 Tokyo, Sumida, Kamezawa, 2 Chome−7−2

Bâtiment récent du designer, on le retrouve dans la liste des 100 choses à faire à Tokyo.

Miss Hokusai.

 

Film d’animation datant de 2015, réalisé par les studios de Production I.G., avec à sa tête Keiichi Hara, le film retrace la vie de Hokusai au travers de celle de sa fille, dans Edo, l’ancienne Tokyo.

Voir les produits liés à la vague de Kanagawa dans la boutique.

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